Tuesday, December 29, 2009

Centre Vietnam

Un peu en retard, quelques brides de notre voyage au Vietnam (on y etait la troisieme semaine de du mois d'aout dernier).
L'idee etait de rejoindre Nico et Sophie a Da Nang, pour profiter de la paisaible Hoi An pendant 4 jours, puis de descendre quatre jours sur Na Trang, enfin pas tres loin, sur une petite ile nommée curieusement l'ile de la baleine.

L'arrivee a Da Nang se fait tranquille, contrairement au Cambodge ce ne sont pas des Rickshaw qui viennent nous chercher mais un mini bus tres recommandable. D'entree on voit que le niveau de vie n'est pas le meme qu'au Cambodge, on voit fleurir les enseignes des marques internationnales. Mais le truc qui marque rapidement, c'est que l'ideologie communiste est encore bien presente. Plein de panneaux pour encourager la nation a marcher dans le meme sens

Une fois a Hoi'An, on apprecie le calme de la ville. C'est une ville ancienne, jistoriquement un lieu d'emigrationpour les populations chinoises (essentielllement sur de la chine) qui fuyaient la misere et la famine pour aller sous des cieux plus clements et des terres plus fertiles. On retrouve donc dans la vieille ville ces maisons des communautes, que la ville s'est efforcee de
maintenir dans un tres bon etat. Ce sont les temples, et les maisons des marchands qui ont fait fortune par le passe. Apercu:





L'autre cote rtes sympa de Hoi An, ce sont les ballades dans la vieille ville. Les voitures y sont interdites, seules les motos peuvent passer, et encore pas en soiree ou seuls les pietons et velos sont toleres. On profite alors des vieilles pierres en toute quietude, chose assez inhabituelle en Asie !

Les restaus sont en general assez sympas, l'alimentation locale, assez orientee sur la mer est tres bonne. Pas trop pimentee, tres parfumee avec beaucoup d'herbes, c'est un bon moment de se restaurer !
Il y a aussi les marches, tres fournis, tres verts, car les Vietnamiens y achetent beacuoup leur nourriture. Ici tres peu de supermarchés, du coup les marches sont tres vivants et riches.


Nous partons egalement une journee visite Hué, la cité imperiale. Les batiments, toujours tres influencés par la culture chinoise, sont d'une autre ampleur, malgre la destruction tres importante du site lors de la guerre du Vietnam. Le tout a un air de cité interdite, version mini.

La ballade est egalement l'occasion de voir le littoral, tres beau, beaucoup de relief, passage par le col des nuages (blindé de marchands de souvenirs et diverses bricoles)



Arrive ensuite notre depart pour Nha Chang et l'ile de la Baleine. L'ile est au nord de Nha Trang, perdues dans un archipel d'iles qui donne un panorama superbe. Sur place, une tres belle plage, des bungalows au bord de l'eau, de quoi faire de la plongee a partir de la plage ou en prenant le bateau, suffisamment de corail et coquillages sur la plage pour occuper les enfants pendant des jours, des bateaux a voile, des canoés, bref operation detente. Et c'est bien ce qu'on a fait pendant quatre jours.



Emplacement de l'ile de la baleine:


Agrandir le plan


Apres toute cette detente, nous prenons le bus de nuit pour rentrer a Ho Chi Minh, ou nous prendrons l'avion pour rentrer a Singapour.

Sunday, November 1, 2009

Week-End en Malaysie

Ce week-end, au programme, ballade en Malaysie, sur les conseils de notre pote et voisin Christophe. Au programme petite ile (~10km*2km) , Pulau Sibu, a 3 heures de route de Singapour, dans un ressort tenu par des australiens, a la cool. Pas de clim, de jet ski, juste des bungalows type kampong, toit de palme, un ventilo et une moustiquaire. Et une plage superbe.


et des cartes postales a la pelle. L'ile est en fait plantee dans un archipel au sud de Tioman, avec plein d'iles tout autour. Au programme, baignades, ballades sur l'ile ou farniente, le bon gros week end. Et ce matin, ballade croisiere tranquille version malaysienne (a bloc, on voit Pulau Sibu au fond)


Arrivee sur un ilot isolé et non habité, pour cause il faut 50m x 20m de large.
Et offre aux plongeurs de superbes coraux et poissons. tout ca dans des eaux superbes, avec le sentiment delicieux de se sentir un peu seul au monde (mais pas trop :) ).



On y trouve une espece rarissime, croisement du cerf, du chameau et de la fripouille, qui plutot que de retourner plonger, prefere rester avec son frere cheri ramasser des coquillages sur la plage.
On est rentres a Singapour bien aeres, avec plein de bleu dans la tete.

La bise de Singapour
Manu & co

Wednesday, May 6, 2009

Ballade a Bali


Bon desole pour le titre, ce soir c'est tout ce qui me vient. Je laisse la fleur de Frangipanier faire le boulot.
Mais j'ai plus important a raconter : notre voyage la semaine dernière (départ le vendredi soir après le taf, retour le lundi a 1h du mat... on optimise les vacances en Asie !), soit 9 jours pour notre premier voyage dans l'hémisphère sud.
On arrive donc a Bali le soir vers 22H, l'hôtel vient nous chercher (il est a 3km ...), et contrairement au Cambodge, ce ne sont pas 2 mobylettes avec remorque mais un vrai mini bus. On note déjà une différence de niveau de vie (le prix de l'hôtel était le même grosso modo).
Le matin, réveil tranquille au bord de la piscine, dans des températures comparables a Singapour (27-34 a vue de nez).
Le Pool bar plait bcp aux enfants, a moi aussi :P


On découvre alors notre environnement, une superbe plage en arc de quelques kilomètres, avec des rouleaux assez costauds (parfois jusque 1m-1m50) !!! Les fistons retrouvent immédiatement le bonheur de faire des châteaux de sable puis de plonger dans les vagues, sous surveillance paternelle.


L'autre attrait de cette plage (Jimbaran), c'est le "port" de pêche, le plus important de l'ile. Je mets entre guillemets car il n'y a pas de port mais juste une plage et des petits bateaux qui font la navette pour décharger les bateaux de pêche multicolores, et le marché juste au dessus de la plage. Les poissons sont assez impressionnants, certains Thons dépassent allègrement les 2 metres de long !
Mes papilles a sushis se réveillent immédiatement devant de tels poissons.
Ici une camionnette remplie de ces formules 1 de la mer: Vive la chaine du froid.

Tout le fonctionnement est très artisanal, les femmes et hommes attendent les bateaux a décharger sur la plage :

On reste quelque temps sur place, ébahis du spectacle de pêche. Un tour dans le marche nous montrera la diversité des poissons pêchés par ici, red grouper, barracudas, mérous, thons (sans la liaison), king prawns aux pinces bleues, langoustes, crabes, calamars, poissons sabres, mahi mahi ... que nous gouterons allègrement durant notre séjour (Sophie on t'en a laissé pas de soucis).

On va également du cote de Kuta, principale station de Bali, qui ne nous fait pas tres envie en dehors des vagues qui poussent a se mettre au surf, un des nouveaux fantasmes de Léo-Paul. On va également du cote de Nusa dua, et on y découvre la nature de Bali : une ile coralienne tropicale.

On y voit très nettement la barrière de corail sur laquelle se cassent les vagues, la passe (avec pas mal de courant), par contre pas de requins, absents de l'ile pour notre grand soulagement.
Petite pose pour une partie passionnée d'échecs, on est décidément passes en mode vacances, et moi je fais joujou avec le fisheye :)


A noter les prahus classiques du pacifique, ici en trimaran, fortement décorés, qui, sans leur flotteurs, ressemblent a des araignées, le photographe est a l'affut ...


Le soir, nous allons voir le coucher de soleil a Uluwatu, a l'extrême sud est de l'ile, un temple perché au dessus des falaises et des vagues immenses qui la taquinent. Le spot de surf est connu de par le monde entier, Google vous en dira plus que moi sur le sujet (et non je ne suis pas allé fair un tour en hélico, c'est une photo piquée sur le net). La falaise fait 600 pieds de haut, ca vous donne une idée de l'ampleur des vagues.

Les singes y sont très taquins, a piquer lunettes et autres babioles aux touristes pour recevoir a manger en échange des locaux jamais loin pour leur lancer un sac de nourriture, que les singes attrapent de leur deux mains et laissent par conséquent tomber leur trophée, ce qui vaut sa pièce a l'autochtone.
On assiste a une scène comique, un singe un peu trop a l'aise se met a tirer sur le sarong d'une japonaise terrorisee. Celle ci hurle et se laisse faire, le singe s'amuse et revient a la charge puis réussit a lui piquer le sarong, très fier de cette belle couleur fuchsia. C'est assez poilant sur le moment, je reste bouche bée et plié en quatre, mais on en vient après à se demander ou le singe va s'arrêter. Un cercle vicieux qui profite aux Singes (bien gras) et aux autochtones, et pas très sain, car au final plus le singe fait la sale bête, plus il est récompensé.


Le lendemain, jour important, c'est l'anniversaire de Léo-Paul, 8 ans, que nous fêtons dignement au bord de la piscine des poissons qui le fascinent.


Ensuite départ pour Ubud, dans le centre de l'ile, au pied des montagnes volcaniques, et au milieu des rizières et des temples. Cité très calme, plus de fraicheur, beaucoup de spectacles balinais, gastronomie renommée (Baby Guling, le cochon de lait roti, miam !) et beaucoup d'artisanat local, parfois très chouette, parfois moins (des milliers de décapsuleurs en forme de bite... la classe), tout ça pour assouvir le besoin frénétique de shopping des touristes. On s'y pose quelques jours, le mode vacances bat son plein !

On y assiste a un spectacle de danse Balinaise, le Kecak. Tres chouette, et très intéressante également la démarche, c'est tout le village qui veut colporter sa culture, et qui réunit toutes les familles et organise un spectacle superbe.


Le lendemain, ballade dans les rizières, journee cool en préparation d'une grande ballade le lendemain, ascension de nuit du Volcan Gunung Batur (1717), pour y admirer le lever de soleil, précisément 10 ans après la naissance de Martin. 900 mètres de dénivelés a la lampe torche pour arriver au sommet a 6H du mat, et y admirer en fond de toile le Gunung Agung, volcan sommet de Bali (3142m), le lac Batur, situe dans l'immense caldeira du Batur (14km de diamètre), le soleil bien sur et au fond le sommet de Lombok, le Rinjani (3726m), ces jours ci en éruption.
Magique.
Au lever du soleil, les singes de la montagne (sauvages donc bien éduqués ceux-ci) descendent nous rendre visite.



Une fois en haut, le plus dur est fait, on fait le tour des divers cratères, on fait cuire les œufs et bananes du petit dej. dans les fumeroles du volcan, selon la tradition locale.
Volcan mis de cote, on se croirait presque dans les alpes ...


La redescente du volcan se fait au milieu des cultures assez imposantes. Ici, comme il fait beau tout le temps, on peut avoir jusque 3 fois par an des tomates. Tomates qui lors de notre passage, pourrisent sur pied, des tonnes et des tonnes. Commentaire du guide de motagne : le kilo vaut maintenant 500 rupiah (soit 4 centimes d'euro), ca coute plus cher de les ramasser et de les descendre a Denpasar, a 70km de la. Interessant de voir que l'indonesie se fait ele meme concurrence, a des prix super bas.
Une fois au bord du lac, le repos bien merité nous attend, dans les sources chaudes du volcan, une eau qui sort a 38-40 degres, ca fait du bien. On profite du pool bar pour donner ses cadeaux a Martin.

le lendemain, apres un repos bien merite, nous partons de Ubud, direction Amed, une zone maritime au nord estde l'ile, encore pas trop touristique, adossee au volcan, et qui offre des sites de plongee et de snorkling assez interessants.
En chemin, nous croisons, sur les flancs du Gunung Agung, les zones de culture des flancs du volcans. Notamment d'innombrables rizieres en terrasses, la prof d'histoire geo est aux anges :)
et nous aussi.
Apres une route tres belle nous arrivons a destination, des plages et villages minuscules, et un site splendide au bord de la mer. Peu de voitures, bateaux a voile, plage quasi deserte, on apperecie le calme. Ici la piscine en forme de Buddha assis, qui s'entend a l'infini dans la mer. Les enfants apprecient, nous aussi.


Au programme ballade sur la plage et la cote, et d'intenses plongées au masque et tuba. Toute la cote est coralienne, et juste en bas de notre bungalow, c'est un vrai jardin japonnais !
On se fait pas mal de plongees, on mange le poisson grillé ultra frais que ramenent les pecheurs (Mahi mahi, barracuda, JackFish... j'en ai encore l'eau a la bouche). Tout ici est tres simple et nature, meme les prahus, donc la coque principale est taillee dans un palmier, les flotteurs dans du bambou, et la voilure simplissime. Ici un marin qui range sa voile a l'arrivee a la plage


Chose interessante, sur la cote sur trouvent deux epaves, que l'on peut voir en snorkling. A chaque fois le sectacle sera superbe, poissons, corail qui a totalement repeuplé l'epave, tres impressionnant. Ici la baie de Amed, avec le Gunung Agung sur la gauche.


Le lever de soleil est pas mal egalement, avec une vue sur les miliers de bateaux de peche, ainsi que Lombok et le Rinjani deja apercus precedement du Batur.


Mais nous devons alors rentrer vers L'aeroport ou l'avion nous ramenera a Singapour. On passe une derniere soiree sur la plage de Jimabaran, derniere baignade dans les vagues pour se remplir de sable (c'est plus drole dans l'avion) avant de retourner a la civilisation !

Sunday, March 15, 2009

HONG KONG : FEBRUARY 2009

Salut les potes !!!


Coucou,

Un petit message pour raconter nos superbes découvertes à Hong Kong pendant que le chef de famille continuait lui à travailler ! Il faut bien que certains veillent au grain ! et pendant que les parents d'Emmanuel terminaient leur périple en Thaïlande

Contents mais un peu inquiets d'aller pour la première fois en Chine, nous avons été très soulagés de voir que la ville est très accessible, le métro bien indiqué et les autres transports en commun (bateau, le légendaire star ferry, bus et tramway à deux étages) faciles à utiliser.

Le star ferry en vert fait son service entre l'île de Hong Kong ou Victoria et la péninsule de Kowloon


Le tramway à impériale très lent mais pour qui est en vacances... donne un bon aperçu de la ville

Par contre, la pratique de l'anglais par les habitants est très approximative. Il n'y a qu'à voir les restau où tout est écrit en chinois... ou les chauffeurs de taxi qui ne comprennent rien à l'endroit où on veut aller...

Quel menu choisir ? Notre cantine au pied de l'hôtel.

La densité est impressionnante, deux fois plus importante qu'à Singapour


La vie nocturne est trépidante, des barrières le long des rues pour que la foule trop dense ne tombe pas sur la chaussée, des enseignes lumineuses qui font un éclairage festif mais interdiction de clignoter : la présence de l'aéroport trop proche l'interdit !


La City est soignée, les buildings en rivalité de hauteur cherchent comment se distinguer : la Banque de China pointe ses arêtes vers le siège de l'Ancien gouverneur anglais, la Jardine House a des fenêtres type hublots, la Tour Central Plaza qui a la nuit tombé change de couleur tous les quarts d'heure, l'ensemble est majestueux...


Le site est aussi très maritime et d'île en île,on découvre des aspects d'Hong Kong insoupçonnés : Cheung Chau, l'île sur laquelle les voitures sont interdites, la plage munie de filets anti-requins dépaysante et la pêche présente partout !


D'autres quartiers insolites aussi : le vieux Man Mo temple et le quartier des marchands de serpent... Le sang de serpent fortifie et la chair est proche de celle du poisson ! Léo-Paul était très impressionné, Martin peu motivé pour goûter...


Et par quoi termine-t-on quand on va à Hong Kong avec des enfants ... ? En tous cas, pour nous, ce fut la découverte : le plus petit disneyland du monde nous a ouvert ses portes, ... un bon moment !!!

Bisous et à très bientôt
Agnès

Sunday, January 18, 2009

Cambodge - Siem Reap

Un petit récit, un poil a la bourre, de notre voyage au Cambodge, ou nous avons passé une semaine du 25 décembre au 1er janvier.

Nous sommes allés visiter la région de Siem Reap, principalement pour les temples, mais aussi pour le lac Tonlé Sap et la ville de Siem Reap, assez sympa.

Ce qui frappe en arrivant, c'est l'état du pays. En dehors des routes principales, ce sont des routes en terre, le réseau électrique fait peur (et pourtant pas une coupure en une semaine).

Viennent les aspects plus pratiques, les déplacements. Ici tout le monde est a moto ou a vélo, y compris parfois les cochons (jusqu'à deux cochons adultes morts évidemment sur un large porte bagages transforme avec des bambous en porte cochon), ou même une grande cache de jeunes porcelets vivants cette fois ci. Les enfants ont bien aimé le concept :


Les gens sont très accueillants, sympa, alors que le niveau de vie est très bas, ce n'est pas l'agression touristique comme on a pu la vivre par exemple a Marrakech.
Ici, tout le monde vit de très peu, mais le tourisme, en grande augmentation (200,000 visiteurs en 2001, 2 millions en 2008) apporte beaucoup d'argent et la ville en bénéficie clairement. Très souvent en regardant les commerces on se rend compte que c'est également le logement : brosses a dents a cote de l'évier, matelas rangé dans un coin ...

Il est également intéressant de voir qu'il y a deux monnaies, le riel local, au cours très bas, pour les locaux et les petites choses de la vie courante, et le dollar pour tous les étrangers. Dans les distributeurs bancaires, on retire ... des dollars US, la monnaie locale ne servant que pour les (très) petits paiements. Ici Martin qui négocie des porte clefs en feuille de palmier :


Un autre aspect de Siem Reap est la présence importante des français, par le passé comme par le présent, ne serait-ce qu'au niveau du nombre de touristes ! Dans notre hôtel (une vielle maison Khmer et des bungalows autour d'une piscine, un bel endroit), ça cause français partout, les enfants causent français, même les serveurs s'y mettent devant la vague francophone. Faut dire que les patrons de l'hôtel sont français (encore).
Fraichement arrives de notre Singapour civilise, nous filons vers les temples, chevauchant notre tuk tuk.

Et la on commence par des petits temples, mais direct c'est la claque, 10 ans après la Thaïlande, on retrouve l'architecture Khmer mais plus grande (sauf le Phanom Rung), plus riche aussi avec notamment des bas reliefs splendides.





Ici les temples sont doucement rénovés, et pas mal restent au milieu de la végétation, ce qui n'enlève rien au charme de l'endroit (en dessous le grand classique Tah Prom). Beaucoup d'oiseaux également, de cigales tropicales dont le niveau sonore dépasse de très loin celui de leurs cousines provençales (un sifflement ultra strident).


Apsaras, bouddhas, visages des souverains bâtisseurs, on en prend plein les yeux (et plein de photos). Ici le Baroque Bayon


La visite de Angkor Wat est aussi impressionnante, la pas un seul arbre ne traine, ce ne sont pas des Apsaras, mais des centaines de mètres de bas reliefs de sculptures des diverses scènes principales de l'hindouisme, des armées entieres sont sculptées. S'y ajoute une structure globale immense et très impressionnante qui fait de cet endroit la structure religieuse la plus étendue au monde.


L'immensite du site laisse sans voix.


Après trois jours intenses de temples, on se fait une excursion d'une journée sur le Lac Tonlé Sap. Je vous passe les détails qui font de ce lac un lac unique au monde (par ici pour les curieux), on passe pas mal de temps a croiser les villages flottants, ici l'épicerie, puis les fruits et légumes :


On y croisera également Pélicans, et barques de toutes sortes pour la pêche des innombrables poissons et crevettes qui peuplent le lac.

Finalement, le but de la visite est un village a une heure de bateau, a bord de la foret immergée.



Les maison sont montées sur les pilotis de 5 a 10 mètres selon les endroits, ici très vite on apprend a monter a l'échelle.
On y vit essentiellement de la pêche du poisson et de la crevette, parfois aussi de l'élevage de crocodiles vendus a la Chine pour leur peau.



Ici la récup est le maitre mot, en haut le cochon, qui nourrit par ses déjections les poissons en dessous dans leur vivier (le courant assure nettoyage et nourriture pour les poissons, un peu comme le cochon en fait ...)

C'est tout un écosystème !

Les jours suivants on se refait quelques autres temples, dont certains plus distants de Siem Reap. Le déplacement vaudra le détour.

Bantea Srei aux sculptures incroyables

La rivière aux mille lingas


Et le splendide Beng Melea, plus authentique que Tah Prom a notre gout

On aura l'occasion d'en faire la visite avec un gardien local, qui nous en montre les coins et recoins bien au delà de la promenade balisée, une visite inoubliable...

Léo-Paul tchatche (tant que possible) avec une moniale

On admire la robustesse des vélos (et l'habileté précoce des mômes)


On croise quantité de mômes qui trainent dans les temples

Enfin, un aspect peu photogénique mais très impressionnant au Cambodge, est tout ce qui marque ou a pu par le passé marquer les gens.
Désœuvrement des mômes qui ne vont pas toujours a l'école et vont parfois mendier ou chercher un peu de travail pour pouvoir se payer quelques lecons a l'ecole, très forte corruption des salaries de l'état (Les instits sont payés 55 dollars par mois... ça incite forcément a chercher des extras), civilisation brulée vive par l'époque Khmer Rouge et la guerre qui s'en suivit (un nombre incroyable d'estropiés, chaque temple a au moins un orchestre de "landmines victims"), et un niveau de vie incroyablement bas, par exemple quand on compte le nombre de voitures sur la route, mais est-ce la bonne référence ???

Et pourtant des gens adorables, comme Chea Cheng par exemple, notre guide a Tonlé Sap, poete a ses heures, si adorable et cultivé, savant sur les temples, sachant en parler, faire sourire tout le monde, lui qui a perdu toute sa famille lors de l'epoque Khmer, et a eu la force d'en reconstruire une nouvelle.

Tout ça aussi on le garde en tête quand on rentre du Cambodge, ces images ces souvenirs et aussi ces vérités plein la tête, pour commencer cette nouvelle année 2009, avec un certain recul par rapport a la crise.





Très bonne année a tous !